Journée d'étude et conférence de Mme Fatma Oussedik

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Publié le 22 octobre 2024 Mis à jour le 29 octobre 2024
Date(s)

le 20 décembre 2024

14h00-18h00
Lieu(x)

Campus Saint Jean d'Angely

salle de conférence 03, MSHS Sud-Est
illustration conf Mme F.Oussedik
illustration conf Mme F.Oussedik

20/12/2024. Dans le cadre du projet "Genre et crises politiques", soutenu par l'axe 3 de la MSHS Sud-Est, l'URMIS, le LAPCOS et le LIRCES, une journée est organisée autour de la sociologue Fatma Oussedik, de l'Université d'Alger.

Organisée en premier lieu dans le cadre du séminaire de l’URMIS, avec le concours des laboratoires de recherche LAPCOS, LIRCES, TELEMME, du réseau Genre d’Université Côte d’Azur et de l'atelier GEEM (Genre dans l'espace euro-méditerranéen) au sein du laboratoire TELEMMe / Aix-Marseille Université, cette demi-journée est soutenue par la MSHS Sud-Est et la mission Égalité d’Université Côte d’Azur. Elle s’adresse à la fois aux étudiant·es, aux chercheur.es, aux enseignant·es-chercheur·es et aux personnels de l’Université, aux milieux féministes de la société civile et à toutes les personnes intéressées.

La journée sera l'occasion d'accueillir Fatma Oussedik, sociologue, professeure des Universités à l’Université d’Alger, féministe et militante des droits humains, bien connue en Europe et aux États-Unis. Elle viendra proposer son analyse de la situation des mouvements sociaux au Maghreb et sa critique de la "logique de rattrapage des sociétés occidentales". Fatma Oussedik fonde sa réflexion sur la notion de "système" induisant des "structures". Elle envisage le patriarcat et les relations Nord/Sud comme autant de rapports d’exploitation et de domination qui, in fine, n’autorisent aucun "rattrapage". Selon elle, la société algérienne, ses espaces publics d’expression sont non seulement structurés par ces rapports, mais également confrontés à des mutations qui portent la marque d’une "puissante poussée de l’individualisme" laquelle donne lieu à une "reformulation politique des droits des sujets".
Au sein des mouvements féministes, elle observe un certain abandon de la réflexion politique qu’elle attribue à la fragmentation des interventions dans un contexte de répression des mouvements sociaux et de réduction des espaces d’expression.

L'entrée est libre mais l'inscription est obligatoire sur    Weezevent

Affiche de l'évènement :

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Programme:

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