Incertitude et probabilités, perspective historique et épistémologique

  • Recherche
Publié le 5 janvier 2022 Mis à jour le 12 septembre 2022
Date(s)

le 2 septembre 2016

Lieu(x)

Campus Saint Jean d'Angely

02/09/2016. Séminaire « Incertitude et probabilités, perspective historique et épistémologique », dans le cadre du projet « Histoire de l’idée d’incertitude » de l’axe 4.

2 septembre 2016 à 14h00, salle 128/129 : 1er étage du bâtiment recherche SJA3 MSHS.

Séminaire « Incertitude et probabilités, perspective historique et épistémologique », dans le cadre du projet « Histoire de l’idée d’incertitude » de l’axe 4.

Intervenant: Thierry MARTIN, directeur du Laboratoire Logiques de l’Agir (EA 2274), université de Franche-Comté (Besançon).


Résumé :
L’objet de ce séminaire est de présenter les questions épistémologiques soulevées par l’émergence d’un traitement mathématique de l’incertitude, pensé indépendamment de toute considération technique, mais dans une orientation à la fois historique et philosophique.


Présentation de l’intervenant :
Thierry MARTIN est Professeur à l’Université de Franche-Comté, chercheur associé à l’IHPST. Il dirige le laboratoire Logiques de l’agir de l’Université de Franche-Comté (EA 2274). Il est également coresponsable du Séminaire sur l’histoire du calcul des probabilités et de la statistique, organisé à l’EHESS par le Centre d’Analyse et de Mathématiques Sociales et le Centre A. Koyré.

Ses recherches portent sur la philosophie des mathématiques sociales, et plus précisément l’histoire et la philosophie des probabilités. Elles se proposent notamment d’interroger la relation de la théorie mathématique au réel, particulièrement dans le champ socio-politique. Ses recherches récentes, concernant les conditions et difficultés d’application de la théorie, s’orientent vers l’analyse de la maîtrise rationalisée de l’action collective.

La nature de cet objet d’étude appelle une pratique de la recherche qui ne peut s’en tenir au déploiement d’une réflexion personnelle. L’orientation de son travail consiste, au contraire, à inscrire, le plus souvent, ses propres recherches dans une entreprise collective mobilisant la participation de chercheurs dont les préoccupations, les champs disciplinaires et les méthodes sont différents (mathématiciens, philosophes, économistes, géographes, historiens, démographes, sociologues).

Télécharger l'affiche