Le pont, de l’ouvrage d’art à l’objet juridique

Si le pont, ouvrage d’art, est bien connu des chercheurs en sciences sociales, qui se sont intéressés à son évolution architecturale et sa représentation artistique, cette infrastructure est très peu étudiée sur les plans politique et juridique. Pourtant, les questions relevant de ces domaines sont nombreuses et apparaissent même capitales actuellement en matière environnementale, économique et sécuritaire. 

Porteur de projet

  • Stéphanie Maccagnan (ERMES)
  • Karine Deharbe (ERMES)
  • Mathias Latina (CERDP)

Partenaires

  • Historiens du droit : Bénédicte Decourt, Ugo Bellagamba (ERMES), Frédéric Constant (ERMES), Karine Deharbe (ERMES), Stéphanie Maccagnan (ERMES), Marc Ortolani (ERMES), Rémi Oulion (université Clermont-Ferrand) Université italienne : Ida Ferrero (Turin), Mario Riberi (Turin), Mateo Traverso (Turin)
  • Politiste : Marie Bassi (ERMES) 
  • Historien : Jean-Baptiste Pisano (LAPCOS/ERMES)
  • Langue, littérature et civilisation italiennes : Jean-Pierre Pantalacci (CMMC)
  • Juristes : Jean-Sylvestre Bergé (Gredeg), Anne Rainaud (CERDACFF), Florence Nicoud (CERDACFF), Gregoire Leray (CERDEP), Bertrand Gasaglia (CERDACFF)
  • Architecture : Cyrille Simonnet (Université de Genève)
  • Société civile : Jean-Louis Riccioli (conservateur en chef du patrimoine), Géraud Buffa (Conservateur en chef du patrimoine), Maurice Vignard (Ingénieur), André Vincent (Directeur affaires culturelles, ville de Givors)

Dates

8 et 9 octobre 2020

Sources de financement

  • ERMES (UCA)
  • CERDP (UCA)
  • IFR (Institut Fédératif de Recherches "Interactions" - Faculté de Droit et Science Politique de Nice)
  • MSHS (Axe 5)

Objectifs

Le pont est une infrastructure essentielle du développement des sociétés, que ce soit sur le plan urbanistique, politique et économique. Cette infrastructure pose par ailleurs un grand nombre de questions juridiques qui relèvent tant de la responsabilité des entreprises, et des collectivités que d’enjeux politiques d’ordre environnemental et sécuritaire. Si l’historiographie en sciences sociales l’a bien compris et a fourni un grand nombre de travaux scientifiques en la matière, le domaine juridique apparaissait en revanche quelque peu indigent et ce, en totale contradiction avec l’activité des tribunaux et la nomination d’une commission parlementaire pour faire un bilan des infrastructures défaillantes sur le territoire national. L’objectif était ainsi de pallier les lacunes de l’historiographie en matière juridique, tout en faisant dialoguer les juristes, avec des universitaires relevant des sciences humaines et des spécialistes de cette infrastructure, issue de la société civile (ingénieur/architecte/militaire/conservateur du patrimoine/élus locaux).

Actualités, événements

Publications

  • Publication des actes du colloque aux presses universitaires de Limoges / retour des communications le 1er juin, publication (printemps 2022)